20 décembre 2016

Renatus, Baguette divinatoire sourcellerie-radiesthésie (note de lectura)

Paru dans Etudes traditionnelles, février 1936

Sans base, sans but, telle est la science moderne, que pourrait symboliser un fil, qui partirait de rien et ne mènerait nulle part.

L’art de la baguette divinatoire fut pratiqué au moyen âge sous le nom de rhabdomancie (pratique de la baguette divinatoire), mais ces dernières années il est devenu la radiesthésie, nom respectable aux yeux de nos naïfs contemporains. C’est l’avatar moderne d’une discipline divinatoire ancienne comme le monde.


La radiesthésie emploie deux instruments: la baguette fourchue et le pendule. Les instruments décèleraient sur le terrain l’eau, les cavités, les richesses minérales naturelles (métaux, pétrole), les trésors (métaliques ou non). Les sorciers modernes font le diagnostic des maladies et préconisent des traitements. Parfois, la photographie du malade suffirait.

Le côté divinatoire devient de plus en plus évident. Le pendule répond à n’importe quelle question formulée.

Comment les radiesthésistes expliquent leurs résultats? L’unité de leur doctrine est loin de régner, mais ce sont surtout les découvertes de la science moderne qui les excitent.

Il semble que les résultats sont certains, notamment dans la recherche des eaux et des métaux.


« Or, ce que les Occidentaux modernes ignorent pour la plupart, c’est que ces disciplines traditionnelles relèvent de disciplines précises, qui se déduisent elles-mêmes de connaissances doctrinales d’un tout autre ordre. Nos sorciers modernes sont comme des garçons de laboratoire qui auraient surpris le dispositif de quelques expériences de maîtres et essaieraient de les reproduire, pour en tirer profit: ils réussiront parfois, mais, dans la plupart des cas, ils obtiendront des résultats négligeables ou, pis encore... Souvenons-nous de la fable de l’apprenti-sorcier. »

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